Production d’objets décoratifs en bois - Bordj Bou Arreridj

- Wilaya :Bordj Bou Arreridj - Daïra :  Ras El Oued - Age : 37 ans - Situation familiale : marié - Activité : production d'objets décoratifs en bois - Financement : mixte (ANGEM-promoteur)   - Montant projet : 30 000.00 DA - Début d’activité : février 2007

J’ai commencé à m’intéresser à cette activité depuis mon jeune âge, et ce, quand j’ai pris conscience de mon don pour la réalisation d’œuvres en bois, avec des moyens rudimentaires.

Je suis titulaire d’un diplôme d’études supérieures en biologie. Mais toutes mes démarches pour trouver un emploi se sont avérées vaines. C’est pourquoi j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à l’activité de production d’objets décoratifs en bois.

J’ai été aidé et judicieusement orienté par l’accompagnateur de Daïra. Bien que nous ne nous connaissions pas par le passé, son soutien a été indéfectible. Je remercie vivement l’ANGEM pour cette méthode de travail.

Au départ, j’ai commencé à exercer à domicile. Mais vu l’exiguïté des lieux,  j’ai loué un local à 2000 DA par mois. Ceci a coïncidé avec ma demande de crédit auprès de l’ANGEM.

Après le financement, j’ai aussitôt acheté les matières premières nécessaires telles que le bois dur, la colle, le vernis et le papier dur. Pour fabriquer mes objets, je dispose de deux machines : une coupeuse et une raboteuse.

La commercialisation de mes produits se fait sans difficulté, notamment en été. J’ai des clients  au niveau de plusieurs régions du pays. Certains viennent d’Alger et de Bejaia pour récupérer leurs commandes. Les gains issus de mon activité sont répartis en trois parts : couverture des frais du ménage, réinvestissement et remboursement du crédit.

Je pense que le secret de la réussite est la persévérance et l’amour du métier. Il m’arrive parfois de travailler dix sept heures par jour.

J’ai pu aussi former une dizaine de personnes à ce métier. Aujourd’hui  elles sont devenues  mes concurrents directs. Elles travaillent merveilleusement bien.

Je conseille aux jeunes, sans emploi notamment, aux universitaires de ne pas rester les bras croisés et de s’efforcer de trouver des issues à leurs situations délicates, en apprenant un métier quelconque.

Je suis animé d’une grande volonté pour continuer à exercer cette activité, surtout si je parviens à obtenir un local commercial et que le montant du crédit pour achat de matières premières est revalorisé.