Coiffure et soins de beauté - Bechar
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- Wilaya : Bechar |
L’idée de créer une activité privée n’est pas nouvelle pour moi. J’ai toujours eu de la passion pour ce métier et j’ai tant aimé m’installer à mon compte. J’ai fait une formation préliminaire en coiffure et esthétique à Alger, puis j’ai obtenu un CAP au CFPA de Bechar, ensuite j’ai travaillé pendant 11 ans dans un salon privé.
L’amélioration des conditions de vie de ma famille est une motivation supplémentaire. Mon conjoint est fonctionnaire aux impôts et nous avons quatre enfants scolarisés. De nos jours, on comprend bien qu’un salaire ne peut seul subvenir à tous nos besoins.
Je suis restée inactive pendant 3 ans. Quand j’ai décidé de reprendre mon idée de création d’une activité, je me suis présenté à l’ANSEJ qui m’a orienté, à son tour, vers l’ANGEM vu la modestie du coût de mon projet.
Je n’ai pas trouvé de difficultés à l’ANGEM pour constituer mon dossier. J’ai été bien informé et conseillé. L’accompagnatrice m’a toujours rendu visite pour m’encourager et me soutenir dans mes démarches. Aujourd’hui une amitié s’est fortement installée entre nous deux.
Malgré la lenteur dans l’octroi du crédit bancaire, je n’ai pas renoncé à mon idée. Il faut dire aussi que mon conjoint et l’accompagnatrice ne m’ont jamais lâchée. A la réception du crédit, qui a été largement suffisant pour mon activité, j’ai acheté les équipements nécessaires et j’ai procédé à la location et à l’aménagement d’un local. Ceci a nécessité la mobilisation d’autres ressources financières. J’ai dû faire un emprunt familial pour répondre à cet impératif.
Il y a maintenant 3 semaines que je travaille. Les revenus de mon affaire sont très acceptables pour une débutante. J’ai recruté une autre coiffeuse - esthéticienne de façon permanente.
Les bénéfices à réaliser seront affectés au remboursement du crédit à l’ANGEM et à la banque, au paiement de mes charges de fonctionnement et à l’épargne. Je souhaiterai pouvoir louer un local plus spacieux, acheter un véhicule et rembourser le crédit dans seulement 2 ans.
Les crédits de l’ANGEM peuvent facilement être profitables aux jeunes qui désirent créer leurs activités. En tout cas, ces jeunes doivent s’investir dans des affaires privées, car les entreprises et les administrations ne recrutent plus. Toutefois, Ils doivent faire preuve de beaucoup de volonté, de ténacité et de persévérance.