Travail de la terre - Souk Ahras

- Wilaya : Souk Ahras - Daïra : Ouled Driss  - Age :  31ans - Situation familiale : marié  - Activité : agriculture - Financement :  mixte (ANGEM-promoteur) - Montant projet :  29 484.00  DA - Début d’activité : octobre 2006

 

 

 

 

C’est au cours d’une campagne de sensibilisation organisée dans notre localité en présence des représentants de l’ANGEM et des services agricoles, en vue d’aider les populations locales à trouver les moyens adéquats à l’exercice de l’agriculture, que nous avons été informés de la possibilité de bénéficier  de crédits de la part de l’Agence, pour la création et le développement d’activités économiques.

Nous sommes deux personnes, au sein de ma famille à avoir postulé pour des crédits. Dans l’attente de recevoir le 2^ème crédit, le 1^er a déjà été consommé dans l’achat de semences, ce qui nous a permis d’exploiter plus de surfaces agricoles, chose que nous ne pouvions réaliser auparavant en raison de la faiblesse de nos moyens financiers, car nos seuls revenus proviennent du travail de la terre et de l’élevage de bovins.

Nos récoltes sont constituées principalement de légumes et fruits de saison. Celles-ci auraient pu être plus importantes si nous possédions un matériel d’irrigation. C’est pour cette raison que nous venons d’introduire une demande de crédit pour l’acquisition d’une pompe et d’un moteur, car ce matériel est indispensable pendant l’été.

Notre mère, la protectrice de cet héritage après la disparition de notre père, veille personnellement à la bonne conduite des travaux de notre ferme et de celui  de nos  ouvriers.

La majorité des habitants de notre localité travaillent la terre, car il n’existe pas d’autres alternatives que celle-ci, pour nous et en plus de cela cette activité est rentable pour peu qu’elle bénéficie de moyens adéquats. Nous aurions souhaité  en effet disposer de plus de moyens financiers pour rentabiliser davantage nos terres, du moment que la main d’œuvre existe.

L’ANGEM a le mérite d’avoir touché des zones aussi reculées et défavorisées que la nôtre. Ceci est un exploit en soi. Toutefois, son rôle serait encore plus décisif si elle parvenait à nous faire  bénéficier de crédits plus conséquents, à même de permettre une meilleure rentabilité de nos terres.

Nous sommes à jour de nos remboursements et nous espérons être à la hauteur de la confiance placée en nous par l’ANGEM, que nous ne remercierons jamais assez pour les aides qu’elle apporte.