Bijouterie traditionnelle - Souk Ahras
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- Wilaya : Souk-Ahras
- Daïra :Souk-Ahras
- Age : 44 ans - Situation familiale : marié - Activité : fabrication de bijoux traditionnels - Financement : mixte, (ANGEM-promoteur)
- Montant projet : 30 000 DA - Début d’activité : avril 2006 |
J’ai commencé à exercer cette activité depuis 1979, juste après avoir quitté l’école, pour aider mon père artisan bijoutier depuis trés longtemps. Les années que j’ai passées à l’atelier avec mon défunt père m’ont permis de maitriser tout le processus de fabrication et de commercialisation des bijoux. Mes compétences sont certifiées par la chambre de l’artisanat et des métiers qui m’a établi une carte d’artisan.
L’ANGEM, qui est un outil d’aide aux artisans, a donné un essor à mon activité. Même si le montant du crédit est très modeste, il m’a permis cependant d’acquérir de la matière première de base, « l’argent », surtout que le crédit est venu au moment où ma trésorerie était vide.
En plus de l’appui financier, l’ANGEM, à travers l’accompagnateur, m’a grandement aidé à dépasser cette période difficile grâce à ses conseils, ses encouragements et son écoute. La qualité de son accueil est irréprochable. Ce sont ces aspects là qui font la différence entre l’ANGEM et les autres administrations.
Afin que les crédits de l’ANGEM soient plus efficaces et que les artisans puissent créer et pérenniser leurs activités, il serait judicieux d’augmenter le montant du PNR, au moins à 100 000 DA. Les artisans travaillent en effet, la plupart du temps, surtout manuellement, et ils ont surtout besoin d’un fond de roulement permanent pour l’achat des matières premières.
L’injection de fonds importants, aura pour conséquence, l’amélioration de ma production d’autant plus qu’il n’existe pas de bijoutiers à Souk-Ahras. D’autre part cette évolution de ma productivité me permettra de recruter des stagiaires afin de transmettre mon savoir-faire aux jeunes et de compléter la formation qu’ils ont suivie dans les CFPA.
Le local que j’occupe actuellement, avec mon apprenti, est précaire. Je suis sommé par le propriétaire de le quitter. C’est pourquoi j’ai postulé pour un local plus spacieux dans le cadre du projet présidentiel des « 100 locaux par commune ».